Un soldat israélien miraculeusement sauvé de la paralysie à Hadassah
Le soldat israélien Yehuda Makover, 21 ans, s’entraînait à effectuer des sauts durant sa séance de sport. Mais il a été victime d’une mauvaise réception entraînant une blessure à la colonne vertébrale.
« Je me suis effondré sur le dos et je ne pouvais plus bouger. Tout s’est arrêté. Je ne pouvais plus utiliser mes jambes ni mes bras, et j’ai dû lutter pour ouvrir les yeux. Mon corps a subi un tel choc qu’il était entièrement paralysé », explique-t-il.
Emmené en urgence à l’Hôpital Hadassah Ein Kerem, Yehuda est reçu par le Dr. Josh Schroeder, chirurgien spécialiste de la colonne vertébrale au sein du Service d’orthopédie.
« Dès que Yehuda a été conduit à Hadassah, nous avons effectué un scanner et une IRM. L’imagerie a montré la dislocation d’une vertèbre cervicale, avec une forte pression sur la moelle épinière et notre grande crainte était qu’il reste paralysé si nous ne l’opérions pas dans les deux heures », détaille le Dr. Schroeder.
Yehuda se souvient de l’agitation qui l’entourait : « Toute l’équipe a couru avec mon brancard de la zone d’imagerie au bloc opératoire. Le Dr. Schroeder était là en permanence pour me rassurer. En un instant, le jeune homme dynamique et sportif que j’étais, est devenu une personne handicapée ».
Lors de l’opération, les médecins réussissent à remettre la vertèbre dans sa position naturelle et à dégager la moelle épinière écrasée entre deux autres vertèbres. Néanmoins, il reste encore beaucoup à faire pour que Yehuda puisse remarcher un jour.
Les médecins de Hadassah décident donc de transférer le jeune homme au Centre de Rééducation de Mont-Scopus, l’autre Hôpital Hadassah de Jérusalem.
« Après plusieurs semaines de travail dur et intensif avec des ergothérapeutes, kinésithérapeutes et autres spécialistes de la rééducation, nous avons constaté une nette amélioration. Aujourd’hui, Yehuda marche à nouveau de façon autonome. Tout au long de ce processus, il a été fort et déterminé, exprimant sa joie de vivre. Espérons qu’il en soit toujours ainsi ! », conclut le Dr. Schroeder, dans un large sourire.